Mandat

Malgré sa vaste étendue, ses richesses et son hétérogénéité, le Québec septentrional est surtout connu sous l’angle des grands projets d’exploitation des ressources naturelles hydrauliques, forestières et minières. L’ambition première d’exploitation qui motive ces grands projets prime sur les enjeux d’habiter et de cohabiter dans un Nord en changement. Ces visées du Sud font souvent fi des populations autochtones et non autochtones locales et des mutations socioterritoriales que génèrent cette vision, ce qui les obligent à (re)définir, si ce n’est à (ré)affirmer leur territoire. Au Québec, les 120 000 Eeyouch (Cris), Innus, Naskapis, Inuit et non autochtones qui résident au nord du 49e parallèle, en font un territoire interculturel sensible et singulier.

Dans un contexte de fortes mobilités, les travaux du Groupe de recherche sur les migrations, les mobilités et la cohabitation dans le Nord visent à améliorer la compréhension des mutations socioterritoriales que connaît le Québec du Nord, ce par l’étude de l’expérience des populations qui y cohabitent au quotidien. Cela pour mieux planifier et concrétiser un développement territorial inclusif.